Avec Stéphane nous prenons part ce samedi 18 mars au BRM 200 de Bourg qui est qualificatif pour PBP. Nous retrouvons sur place un groupe de copains lyonnais et de Manissieux en particulier ce qui n'est pas pour nous déplaire vu qu'il est annoncé un vent du sud de 40 à 45 km/h.
Départ direction nord-ouest jusqu'à Pont de Vaux pour le 1er pointage avec assez rapidement des relais qui s'organisent. Nous prenons ensuite le nord, passons Louhans pour rejoindre St Germain du Bois pour le second pointage avec cette fois le vent favorable. A Vincelles c'est un peu le bazar entre la trace et un plan de circulation modifié. Du coup le groupe se scinde en 2. Alors que nous nous apprêtons à rejoindre le 1er groupe nous devons faire un arrêt technique. L'un de nous à vu partir son étrier avant lors d'un freinage ! Heureusement la vis cheminée est toujours en place et j'ai un multi outils. Après quelques minutes nous repartons en mode CLM par équipe pendant 10 km jusqu'au pointage !
S'ensuivent 30km avec le vent de coté jusqu'à Voiteur pour le pointage suivant. Nous en profitons pour nous restaurer avec les sandwichs de la boulangerie où nous pointons. La moyenne est alors de 32.5 km/h, mais cela ne va pas durer
Il nous reste 80 km avec le vent de face et une cote d'entrée en repartant qui est fatale pour la cohésion du groupe qui se scinde en 2. Nous sommes complètement exposé jusqu'à Lons le Saunier et les relais commencent à piquer. Stéphane reste à l'abri derrière, silencieux. Il faut préciser qu'il est tombé au départ, bêtement, et qu'il a bien mal sur le côté. En sortant de Lons nous prenons par Marcornay, St Laurent la Roche et quelques bosses, mais un peu d'abri surtout. Mais ensuite nous sommes de nouveau bien exposé. La distance aidant et n'ayant pas dépasser 140 km cette année je commence à serrer les dents lorsque je prends mon relais. Heureusement le groupe est sérieux et homogène, les relais propres sans accélération. Le pointage de St Julien sur Suran est un soulagement et l'accueil de Carine, la coiffeuse très convivial :-) Nous repartons face au vent jusqu'à Chavannes sur Suran toujours dans le dur. Là les 2 dernières montée se présentent avec de l'abri. Descente sur Jasseron et après un dernier coup de colère le nez dans le guidon pour dépasser un groupe en visuel devant, nous terminons ce 200 toujours sous le soleil :-) avec 1600m de D+ à 30.3 km/h de moyenne
Une belle journée contrarié uniquement par le vent et la chute de Stéphane qui après radio s'avère être victime de 2 côtes fracturées
Hello,
merci pour ce compte rendu bien detaillé Igor.
Et oui cette grosse sortie, me concernant, à été entaché par cette béte chute et comme le soulignais Igor, j’ai été très très silencieux, chose tellement peu habituelle, ça n’arrive quasiment jamais.
Remarque, c’est quand même la deuxième fois de la saison car un samedi du mois de février je crois, j’ai été dans le dur et je n’ai pas beaucoup moufté 😁
Là, l’explication était tout autre, avec la gêne ressentie, j’étais trop essoufflé pour pouvoir parler.
D’autre part, je suis resté pratiquement tout le temps à l’arrière de notre groupe composé d’une petite dizaine de cyclistes, raison pour laquelle l’allure a été très régulière 😉
J’étais déjà satisfait de suivre car j’en étais déjà à environ 5h30 de vélo et 160 kms quand j’ai retrouvé les collègues sur la route.
En effet, je suis partie de la maison à 1h40 tapante. Objectif de la journée, 450 kms et arriver pour 19h max, cause anniversaire de mon épouse et resto avec les beaux parents.
Malheureusement le sort va en décider autrement et vous savez pourquoi.
Pas un chat dans les rues de Beynost…tu m’étonnes…😂 avec l’éclairage public j’y voyais comme en plein jour.
J’ai pris un pieds comme rarement car personne pour t’emmerder.
Par contre et évidemment, quand tu sors des agglomérations, nuit noir mais avec un bon éclairage ça passe crème.
Pour corser un peu ce début de sortie je décide de faire un peu de D+ et monte respectivement les côtes, tiens déjà 😂, de Neyron, Miribel, St Maurice et Beynost.
Les sensations sont excellentes malgré le fait que je sois sur le mulet car la veille j’ai explosé mon dérailleur arrière sur le Willier. Résultat j’ai mis mes roues de course sur l’Argon 18 mais j’ai un rayon en carbone bien laminé, pourvu que ça tienne, me dis je…ça tiendra.
Après 3h de montées et descente, je retourne à la maison pour récupérer des bidons pleins et mon sac à dos, j’y reviendrai, avec un peu de change et de la bouffe.
Direction désormais Bourg en Bresse pour le départ du BRM. Pour info, Brevet des Randonneurs Mondiaux.
J‘arrive un peu plus vite que prévu, poussé par le vent et j’attends le départ donné à 7h00 tapante. Et c’est à ce moment précis que je me casse la geule.
Je remonte sur le vélo et voit tout de suite que j’ai un soucis avec mes cotes. Je sens une douleur, pas trop vive, j’arrive à me mettre en danseuse, a forcer mais je suis un peu essoufflé et me rend très vite compte que je peux difficilement parler.
Les premiers kms s’enchainent à vive allure, j’arrive à rouler correctement, ça va le faire.
Je fais demi tour après une dizaine de kms pour retrouver Igor et les copains de Manissieux.
A partir de là rien de particulier, je reste à l’arrière du groupe, silencieux, en fait j’ai été pendant plusieurs heures un moine cycliste ayant fait vœux de silence 😂
Je me suis fait chier putain…la double peine…muet et dans les roues 😁
D’ailleurs c’était vraiment chiant, du style, tiens, tu parles pas aujourd’hui, qu’es ce qui t’arrive ?
Et entre deux souffles, à peine audible, j’explique…
Les 120 premiers kms se font donc sur un bon rythme comme Igor l’expliquait et après avoir mangé notre pain blanc, les choses se sont corsées et j’ai couiné (Aline😁).
Je souhaitais resté dans le premier groupe mais avec tous les efforts consentis j’ai explosé dans une énième montée car si la première partie du BRM est plate, la seconde est très vallonnée.
Je me suis fait récupéré par le deuxième groupe et j’ai tranquillement terminé avec eux.
Et le sac à dos me direz vous…avec la chute et le poids du sac, ce dernier me gênait beaucoup.
Comme un leader, j’ai eu à ma disposition deux grégari qui l’ont porté, un le matin et un l’après midi…elle est pas belle la vie 👍
En conclusion, arrivé à bon port, je souhaitais rentré en vélo mais me suis rangé à l’avis de mes collègues qui m’ont dit que j’en avais fait bien assez et ils avaient raison.
Je suis donc rentré en voiture un petit peu plus vite que prévu.
Le bilan: 351 kms…12h17 de roulage…28,5 de moyenne…2694m D+
Il ne reste plus qu’à être patient, ce sera dur et je garde quand même dans un coin de ma tête le 1000 bornes du 20 avril.
Rantamplan